Piscine Océade – Game Over
« Rouen compte au moins deux « verrues ». De ces vieux édifices pourrissant sur place dans l’attente d’être rayés de la carte. Le palais des congrès est l’exemple le plus flagrant. Un autre, beaucoup moins visible, limite caché, s’effrite doucement au bout de l’île Lacroix, collé à la piscine.
Bienvenue à l’Océade, parc aquatique abandonné, squatté et tagué depuis son dépôt de bilan, en 1991, soit deux ans à peine après son ouverture. Trop cher, le complexe n’a jamais trouvé son public.
La municipalité, sortie en 2006 d’un long contentieux avec l’exploitant privé du lieu (qui aura coûté un million d’euros au contribuable), nous a ouvert les Portes de ce vaisseau fantôme. Le temps commençait à presser, sa destruction est enfin prévue.
De l’extérieur, seul un dôme de couleur verte dépasse. L’endroit n’a pas l’air immense. Fausse impression lorsqu’on découvre l’intérieur. 1 500 m² au bas mot, et une voûte, soutenue par quatre énormes étais en bois, qui s’envole à vingt mètres au-dessus du sol. De grosses canalisations d’air d’un bleu pétant courent le long des murs, comme suspendues. Un toboggan jaune, le dernier encore debout, pendouille tristement.
Mais c’est par terre que le spectacle est le plus intéressant. Le carrelage, recouvert d’une épaisse couche de crasse, n’a plus grand-chose de blanc. Mais il est toujours en assez bon état. Fait étonnant d’ailleurs puisque l’Océade est un vrai moulin. La ville a beau murer tant qu’elle peut, des petits malins trouvent toujours le moyen d’entrer.
Et visiblement, ce n’est pas – uniquement – pour casser mais plutôt pour donner de la couleur. C’est bien simple : les graffitis, très recherchés pour certains, recouvrent la totalité des murs. Et les bombes de peinture sont beaucoup plus nombreuses à joncher le sol que les canettes vides. Il faut avouer que l’endroit, tout en dénivelé (plusieurs bassins de profondeur différente), semble pensé pour les graffeurs de tout poil.
Dommage pour eux, ce terrain de jeu va bientôt disparaître et rien ne sera construit à la place.
A quand la démolition ? La Ville a budgété la somme nécessaire (300 000 à 400 000 euros, dixit le premier adjoint Yvon Robert), mais n’avance pas de date. Une question de mois. Ou d’années.
Gilles Triolier »
Source: Paris-Normandie.fr
L’intégralité de mes photos sur l’Océade est ICI.
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106 Graphic Party
C’était aujourd’hui, sous un soleil……. absent…. >> + d’infos sur le site du 106.
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L’Océade 9 mois après…
Rappel: toutes mes photos sur l’Océade ICI.
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Réveils Bayard
Crée en 1896, la société à nom collectif « Albert Villon, Duverdrey et Bloquel » deviendra « Bayard » une trentaine d’années plus tard. Après un 1er dépôt de bilan en 1984, le site fermera définitivement ses portes en 1989. Reconnue pollué par des matériaux radioactifs en 1992, le site sera partiellement nettoyé début 2000, et fait face en ce moment même aux pelleteuses. L’entreprise fabriquait des réveils matins et des cadrans pour l’aviation, lesquels contenaient des produits radioactifs : radium et tritium
Infos et photos: réveils Bayard et dissident-média
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Filature Audresset de Louviers
Spécialisée dans la filature et teinture de luxe, l’entreprise Audresset était à l’origine un moulin à blé (1823). Ce n’est qu’ au cours du 19e siècle que le site est transformé en filature de laine et fabrique de drap. Comme toutes les autres filatures de la région, elle a fermé ses portes en décembre 2002. En 2004, un incendie (probablement volontaire) détruit une grande partie de l’usine. Le projet de rachat des locaux par la ville de Louviers tombe donc à l’eau… Depuis, c’est un spot pour les graffeurs.
Quelques très belle photos de Jean-Louis Schoellkopf avant d’attaquer:
Sa série complète sur Audresset ICI. Maintenant les miennes…
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Manufactures de Saint-Marcel / Bata
2 sessions séparées de 7 mois, appareils et objectifs différents (dont le 50mm f 1.4 preté par Michel), un peu de HDR, la daube de Michel 2, le tout bien mélangé… 🙂
« En 1930, une féculerie-amidonnerie-tapiocasserie s’ installe à l’ emplacement de l’ ancien champ de courses. En 1936 lui succède la Société Anonyme « Les Manufactures de caoutchouc de Saint-Marcel » (groupe Bata) , qui investit les bâtiments existants. En 1939, la Société adopte son nom définitif de « Manufactures de Saint-Marcel » ; elle fabrique jouets, bonneterie, masques à gaz, chaussures, etc. De nouveaux bâtiments sont construits par les ingénieurs de l’ usine entre 1947 et 1967, auxquels s’ ajoutent des maisons ouvrières, construites en 1954-1955 par l’ entreprise Lanctuit sur un projet de l’ architecte Janyta. L’ usine a fermé en 1991. »
Source: Patrimoine de France / service régional de l’inventaire Haute-Normandie
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Papeterie de Pont-Audemer
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Piscine Océade @ Rouen, partie II
La suite de la 1ère série que vous retrouverez ICI. Cliquez sur cette image pour voir le pano en grand 😉 >>>>
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Piscine Océade @ Rouen
Petite intro par notre Maire Valérie Fourneyron (trouvé sur son blog ICI):
« La verrue à coté de la piscine s’appelait Océade. C’était un parc aquatique privé qui a déposé le bilan en moins de 2 ans, avant tout car son accès était très tès cher. La ville de Rouen avait été payé en une fois de ce foncier sous forme de la construction du bassin de 50 m extérieur. De ce fait quand l’Océade a déposé le bilan et les créanciers bancaires surtout se sont retournés vers la ville pour être dédommagés. La procédure juridique a été longue avec des appels successifs de la ville pour payer le plus tard possible…Mais c’est fini nous avons tout soldé, le début sur le mandat d’Y Robert, la fin sur celui de P. Alberrtini. Nous somme désomais propriétaires de la verrue!! qui ne vaut rien. »
Extrait de la délibération du 13/04/07 (intégralité ICI):
« Le contentieux Océade a franchi une étape avec une décision de la Cour d’Appel de ROUEN en date du 23 novembre 2006, condamnant la Ville au versement d’une indemnité de 771.658 €, pour laquelle une somme de 752.51 € a déjà été réglée en 2004 ; le solde estimé à 230.000 € pour tenir compte d’éventuels frais de procédures complémentaires doit être réglé dès 2007. La Ville mobilisera à ce titre une partie de la provision inscrite au budget afin de faire face à cette dépense. »
Ca, c’est fait… Vous trouverez d’autres photos de de l’exterieur de la bête ICI. Et quelques liens en passant sur les auteurs des collages: Benkoa 76 (ici et là), et Sumo Of Love (ici , là, et aussi là).
Edit du 01/08/08: vous retrouverez la suite de la série ICI.
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